Pakistan : Prestation de services
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Soins post-avortement
Qu'est-ce que c'est ?
L'Organisation mondiale de la santé définit l'avortement spontané (fausse couche) comme la perte spontanée d'une grossesse clinique avant 20 semaines complètes de gestation ou, si l'âge gestationnel est inconnu, le poids du fœtus inférieur à 500 g ou moins (OMS 2002). On estime que, dans le monde entier, jusqu'à 32 millions de grossesses se terminent chaque année par un avortement spontané, contre environ 20 millions d'avortements provoqués pendant la même période.
Les soins après avortement (SAA) sont un modèle intégré de prestation de services qui comprend à la fois des interventions de santé maternelle et de planification familiale, et qui est curatif et préventif. Les services comprennent Dans le cadre d'une stratégie de santé reproductive plus large, les SAA peuvent être essentiels pour réduire les besoins non satisfaits en PF, ce qui peut prévenir les futures grossesses non planifiées/opposées, diminuer l'incidence des avortements répétés et des fausses couches et réduire la morbidité et la mortalité maternelles.
Quels sont les avantages ?
Au Pakistan, 10 à 12 millions de femmes conçoivent chaque année. On estime que 4,2 millions de grossesses sont injustifiées et que 2,2 millions d'entre elles se terminent par des avortements non médicalisés. Avec l'indice synthétique de fécondité (ISF) actuel de 3,45, un enfant sur quatre meurt au Pakistan en raison du manque de nutrition et d'espacement des naissances. Une femme peut concevoir un enfant dans les 10 jours ou dans les 2 semaines suivant une fausse couche, mais elle doit attendre au moins six mois avant une nouvelle grossesse planifiée.
Les soins après avortement (SAA) sont une pratique à fort impact, fondée sur des preuves, qui a prouvé qu'elle donnait des résultats bénéfiques pour les femmes. Les SAA permettent notamment de sauver une femme des complications dues à une grossesse injustifiée (non désirée) ou non respectueuse de sa santé, ce qui permet de réduire la mortalité maternelle. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) conseille d'adopter une planification familiale Dans le cas de la contraception orale, l'OMS conseille de suivre immédiatement un avortement ou une complication de grossesse et de continuer à espacer les naissances pendant au moins six mois. Cette période permet à la femme de rajeunir et d'atteindre un état de santé optimal si elle veut planifier un autre enfant et éliminer les risques d'insuffisance pondérale, de naissance prématurée et d'anémie maternelle.
Cette approche permet :
- Traitement des complications d'urgence, y compris les AVM et les interventions chirurgicales
- Conseil volontaire en matière de planification familiale, y compris la fourniture de moyens de contraception (DIU, implants et pilules).
Méthode de mise en œuvre
Il y a cinq éléments/étapes pour le PAC.
Étape 1 : Traitement de l'avortement incomplet et non sécurisé et des complications liées à l'avortement
Si une femme se présente en urgence chez un prestataire de services qualifié, elle a le droit d'obtenir des services de qualité dans un environnement confortable. Le prestataire doit déterminer et identifier le besoin d'urgence et fournir des services adéquats aux femmes qui ont subi un avortement incomplet et dangereux et/ou des complications liées à l'avortement.
Il existe plusieurs manuels de formation qui peuvent être utilisés pour former les prestataires aux SAA.
- Comité national pour la santé maternelle et néonatale (NCMNH) du Pakistan. Ressources PAC
- Ipas' Manuel de référence sur les soins post-abortum centrés sur la femme
- Jhpiego's Programme d'études sur les soins post-abortum : Manuel de référence
En cas d'urgence, on procède soit à une aspiration manuelle sous vide (AMV) (que les médecins et les LHV peuvent pratiquer), soit à une intervention chirurgicale en cas de complications liées à l'avortement (que seuls les chirurgiens peuvent pratiquer), et on oriente les femmes vers les services appropriés qui ne sont pas disponibles dans l'établissement, y compris les services de planification familiale s'ils ne sont pas disponibles. En cas de fausse couche, les femmes peuvent également s'auto-injecter du misoprostol en suivant les conseils du prestataire de services.
Ressources :
Doses recommandées de misoprostol pour l'autoinduction
Étape 2 : Conseil pour identifier et répondre aux besoins de santé émotionnelle et physique des femmes.
Un prestataire de services doit être capable d'identifier les besoins de santé émotionnelle et physique d'une femme. Il est impératif de la conseiller sur ce qui est le mieux pour elle, afin qu'elle soit informée au moment de prendre sa décision. Le conseil physique dans le cadre des SAA implique l'auto-soin, toute autre question liée à la santé comme le traitement d'une infection, l'anémie, les complications post-avortement, etc. et l'adoption d'une méthode de planification familiale pendant au moins 6 mois afin que la femme puisse retrouver sa santé. Il est également de la responsabilité du prestataire de services de préserver la confidentialité de sa cliente et de rendre le service totalement sûr pour la femme.
Étape 3 : Conseil et orientation en matière de planification familiale pour aider les femmes à prévenir les grossesses non désirées ou à espacer les naissances.
Il est essentiel de conseiller les femmes sur les SAA et la planification familiale. Après avoir mené à bien une AMIU, le prestataire de services doit conseiller les femmes sur l'importance de la planification familiale et leur expliquer leurs choix. Un espacement minimum de 6 mois est essentiel pour les SAA. Si le prestataire de services ne peut pas aider la cliente pour les SAA pour une raison particulière, il doit la référer à un autre prestataire de services fiable.
Étape 4 : Services de reproduction et autres services qui sont de préférence fournis sur place ou par le biais d'un renvoi.
Une femme peut se rendre chez un prestataire de services pour des SAA directement ou par le biais d'une référence. Il est judicieux de l'accueillir sur place ou dans l'établissement et de lui fournir un traitement qui peut aller du conseil aux services de santé reproductive tels que la PF, l'AMIU, l'avortement spontané et la prise en charge de l'avortement incomplet, pour aller de l'avant avec un service de SAA.
Étape 5 : Partenariats entre la communauté et les prestataires de services pour prévenir les grossesses non désirées et les avortements à risque.
Les discussions sur le planning familial étant souvent taboues au Pakistan, notamment en ce qui concerne l'avortement et les SAA, les influenceurs communautaires et les prestataires de services doivent créer un espace sûr pour les femmes qui ont besoin de ces services afin d'éviter les grossesses non désirées et les avortements dangereux. Il incombe au gouvernement et à la communauté locale de créer un environnement favorable aux femmes afin qu'elles puissent prendre des décisions éclairées sur leur santé et leur bien-être.
Indicateurs de réussite
- Nombre de prestataires formés aux services SAA
- Nombre/pourcentage de clients SAA ayant reçu des informations et des conseils sur la PF
- Nombre/pourcentage de clients des SAA qui ont choisi une méthode de PF dans le cadre des services SAA avant la sortie de l'hôpital
- Nombre de clients de la PF servis par le biais de PAC, et leur répartition par méthode.
- Pourcentage de clientes PF servies par SAA par rapport au total des clientes PF servies, par méthode et par mois.
Ressources nécessaires
- Équipement MVA
- matériaux IEC
- Contraceptifs après un avortement
- Fournitures et produits de base
- Protocoles et équipements de contrôle de la prévention des infections
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Point(s) gagné(s) : 0 de 0, (0) Après un avortement, une femme doit suivre une méthode de planification familiale dans quel délai ? Les soins post-abortum sont une approche intégrée à fournir : L'AMIU n'est pas une procédure d'avortement approuvée par l'OMS.
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Interventions en matière de prestation de services au Pakistan
Conseils
- Grâce aux médias, à la formation des agents de santé communautaires, aux champions du planning familial et à la législation, les femmes qui ont besoin de soins après un avortement peuvent être sauvées et avoir une autre chance de vivre.
- Tous les prestataires devraient suivre une formation sur la clarification des valeurs et des attitudes (VCAT) dans leur pratique clinique afin d'éliminer les préjugés personnels et ceux du prestataire lors de la prestation d'un service.
Défis
- Les avortements non médicalisés entraînent une augmentation de la mortalité maternelle. Au Pakistan, on estime que 10 000 à 12 000 femmes meurent chaque année à cause d'avortements à risque ou de complications liées à l'avortement (Population Council 2016).