Il est important d'être stratégique quant aux personnes qui sont invitées à participer au dialogue. Il est souvent utile d'avoir plusieurs points de vue sur les questions. Par exemple, le point de vue d'un fonctionnaire, d'un chef religieux ou traditionnel, d'un membre de la communauté (parent ou fournisseur de services) et d'un jeune peut varier mais être utile pour avoir une conversation riche.

En fonction de l'objectif du dialogue, les organisateurs déterminent qui devrait participer ou qui devrait être un groupe cible. Cela permet à l'organisateur de connaître l'approche et la logistique du dialogue intergénérationnel.

Identifier les questions suggestives possibles qui déclencheront les conversations. Les questions élaborées doivent s'aligner sur les enjeux identifiés à la première étape.

L'animateur doit parler et comprendre clairement la langue locale, comprendre le sujet et la diversité des panélistes.

Les organisateurs doivent identifier un lieu pratique où la population cible sera libre d'exprimer ses problèmes (espace de discussion sûr). Dans la mesure du possible, choisissez un espace public appartenant à la communauté.

L'animateur commence par définir le contexte et les règles de base de la discussion en fonction de l'ordre du jour. Il/elle présente les panélistes et informe l'auditoire du but du dialogue, du sujet qui sera discuté et de l'objectif de parvenir à une meilleure compréhension et des prochaines étapes.

Chaque panéliste parle de la question de son point de vue et des personnes qu'il représente dans la communauté. Chaque panéliste dispose d'un temps égal pour faire ses premières remarques et écouter ensuite les autres.

Après que les panélistes ont pris la parole, l'animateur anime une séance de questions et réponses entre les panélistes pour obtenir des éclaircissements et des aperçus supplémentaires sur chaque point de vue, et il prend les questions et commentaires de l'auditoire.

 Par conséquent, un dialogue intergénérationnel typique prend au moins 2 à 3 heures. Cela laisse suffisamment de temps pour entendre les points de vue de tous les panélistes et pour répondre aux questions de l'auditoire et des membres de la collectivité réunis, et donne au facilitateur le temps de faire une récapitulation, de déterminer les points d'action sur lesquels il y a eu entente et les prochaines étapes. Les prochaines étapes peuvent inclure des plans de visites de plaidoyer, par exemple.